RehabiMed participe à la rencontre pour débattre de The Palestine Charter (charte sur la conservation de l’héritage culturel de la Palestine)
Préserver l’héritage culturel et identitaire, le défendre, lui donner une visibilité sont parmi les voies possibles pour consolider un avenir dans lequel le patrimoine culturel deviendrait un point d’appui et pas un obstacle. Dans le cas de la Palestine et en tenant compte du processus d’agression et de destruction dont souffre son patrimoine, il a été nécessaire de rédiger une charte pour contextualiser ce patrimoine et réguler les interventions qu’il est nécessaire de réaliser.
Cette rencontre a lieu au cours de ce mois de septembre, avec la présence des meilleurs experts nationaux et internationaux. On y remarque, en effet, la participation de MM. Hamdan Taha, directeur général du département palestinien des Antiquités et du Patrimoine culturel du Ministère du Tourisme et des Antiquités de Palestine, Zaki Aslan, responsable du programme ATHAR à l’ICCROM, Giovanni Fontana, représentant de l’UNESCO en Palestine, Raymond Bondin de l’UNESCO, lui-aussi, Jean-Louis Luxen d’Euromed Heritage, Mme Nada Atrash du Centre palestinien pour la préservation de l’héritage culturel (CCHP) ainsi que des représentants de l’association RehabiMed, entre autres. L’objectif est de concrétiser le patrimoine à préserver, conserver, réhabiliter et reconstruire, de définir les lignes de travail, les critères à adopter, les agents qui doivent intervenir, et de délimiter ce qui est considéré comme patrimoine et ce qui ne l’est pas. Le tout doit être fait avec l’introduction de valeurs matérielles qui vont des structures domestiques au tissu urbain des villes ou des biens meubles des artisans et des artistes. Bien au-delà de la concrétisation physique, cela comprend aussi les connaissances, le savoir, la maîtrise des métiers en rapport avec la construction, ainsi que de nombreuses activités liées à l’usage des bâtiments. Il faut donc défendre les équipes pluridisciplinaires afin de favoriser les lectures transversales qui ne rejettent aucun des inputs qui font du patrimoine culturel le miroir des peuples.